Conclusion

  La furtivité de certains avions comme le B-2 ou encore le F-117 est depuis peu remise en question. En effet, la modification des multiples signaux émis par les portables ou les relais téléphoniques pourraient rendre visibles ces avions. Il est également possible de repérer des avions furtifs grâce à un capteur infrarouge, même s’ils sont déjà passés. C’est pourquoi les concepteurs de ces avions concentrent leurs efforts pour masquer les gaz chauds sortants des réacteurs.

  La furtivité peut même être un handicap pour l’avion, en effet, la maniabilité et la stabilité de l’aéronef peuvent être contraintes par ses formes. Par exemple, le     F-117 serait impossible à piloter sans ses commandes de vol électroniques. De plus, un avion furtif est très difficile à entretenir, du fait des installations qui lui sont propres et à cause des matériaux dont il est constitué. Au départ, les RAM du B-2 craignaient le soleil et l’humidité ainsi que l’air marin. Nous pouvons par conséquent dire que ces avions sont très coûteux et difficiles à entretenir pour une capacité aérienne réduite.

  La furtivité n’est donc pour l’instant pas promise à un grand avenir, du fait qu’elle est de plus en plus aisément détectable et coûteuse, car elle multiplie par 10 le prix de construction et d’entretien de l’avion.

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